Pour la libration de Mr. Frd%e9%e9%e9ric Bamvuginyumvira

Le caractère politique et les injustices de la détention arbitraire de l’Hon. Frédéric Bamvuginyumvira ne sont plus à démontrer.  Son arrestation, sa détention, son ré-arrestation intempestive après la décision de le libérer provisoirement,… jusqu’à la décision de la chambre de cassation de la Cours Suprême (en violation fragrante des principes) sont caractérisés par des vices de procédure qui cachent mal la volonté de maintenir coûte que coûte un innocent en prison.

Tout en continuant à plaider auprès de la Cour Suprême à Bujumbura, les avocats de l’Hon Bamvuginyumvira ont conclu que la seule espoir qui reste est de porter plainte aux instances internationales. Ils prévoient de se saisir de la Cour de justice de l’Afrique de l’Est, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et le Groupe de Travail sur les Détentions Arbitraires  et d’autres instances internationales.

Ces recours vont demander beaucoup de moyens que l’Hon. Bamvuginyumvira, cet homme «qui n’a tué et qui n’a pas volé», n’a pas. Nous sommes tous interpellés à contribuer pour que cet innocent retrouve sa liberté et pour signifier, une fois pour toute, à ceux qui instrumentalisent l’appareil judiciaire que nous en avons assez.

Rappelez-vous, il n’y a pas de contribution très petite.

« J’aime bien redire : quand on rêve seul, ce n’est encore qu’un rêve, quand on rêve à plusieurs, c’est déjà la réalité. L’utopie partagée est le ressort de l’histoire.»  
Dom Helder Camara