Aidez Fleur à financer son projet de doctorat sur la conservation du lion

Merci pour l'intérêt accordé au projet.

Qui est derrière ce projet ?

De nombreux superviseurs, experts en conservation, et même famille et amis aident à l'avancement du projet ! Ceci dit, Fleur est la chercheuse principale derrière ce projet, qui est mené dans le cadre de son doctorat. Après avoir obtenu un master en conservation en Angleterre, Fleur a passé quelques années à développer ses compétences en recherche et conservation, notamment en Afrique du Sud et au Malawi. C'est en début 2020 qu'elle décide ensuite qu'il est temps pour elle de passer à la prochaine étape et commence son doctorat en gestion des populations à travers l'université de Prétoria en Afrique du Sud.

Fleur collecte des fonds pour son étude des populations restantes de lion en Afrique de l'ouest/centrale à travers une association : la High Five Wildlife Society, créée dans le but de fournir les ressources nécessaires à l'étude.

Pourquoi le lion d'Afrique de l'ouest/centrale ?

Les lions d'Afrique de l'ouest et Afrique centrale sont génétiquement distincts et appartiennent donc à une sous-espèce différente des lions d'autres régions d'Afrique. En Afrique centrale, les lions correspondent aux critères pour être listés comme "en danger d'extinction", présentant des populations pour la plupart en déclin, dans le Cameroun, le Tchad, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo et le Soudan. En Afrique de l'ouest, les lions ont perdu 99% de leur habitat d'origine. Et avec un total d'environ 400 individus, dont moins de 250 adultes, le lion en Afrique de l'ouest est maintenant listé comme "en danger critique d'extinction" par la Liste Rouge de l'UICN. La plupart de ces lions persistent dans le complexe W-Arly-Pendjari (une zone de conservation internationale s'étalant sur une partie du Bénin, Burkina-Faso et Niger) ainsi que dans deux aires protégées au Nigéria.

Ces populations, fragmentées et isolées, requièrent des mesures de conservation accrues pour éviter leur détérioration et peut-être même leur disparition. Cependant, les connaissances actuelles sur ces populations ne suffisent pas pour décider des meilleures stratégies de conservation s'appliquant à chaque sous-population. Pour remédier à cela, ce projet, réalisé par l'Université de Prétoria et en partenariat avec des scientifiques de l'ONG Panthera, vise à améliorer nos connaissances sur le statut du lion dans ce régions, afin d'établir une stratégie régionale pour sa gestion et sa conservation.

Distribution géographique du lion en Afrique de l'ouest et Afrique centrale (Panthera et WCS 2016. La Liste Rouge des Espèces, UICN).

Que va-t-elle étudier exactement ?

Fleur va surtout investiguer la "santé" génétique des populations actuelles de lion, afin de définir quelle stratégie serait la plus adaptée pour leur conservation. L'ADN de spécimens se trouvant dans des Musées d'Histoire Naturelle sera également analysé, pour déterminer quelle était, encore une fois, la "santé" génétique des populations historiques dans ces régions, et comment celle-ci a pu évoluer sous les pressions humaines grandissantes de ces dernières décennies.

Comment pouvez-vous aider ?

Les études génétiques sont chères!! Vous pouvez donc nous aider à obtenir les ressources nécessaires pour mener à bien ce projet. Votre contribution nous permettra d'acquérir l'équipement pour collecter et analyser les échantillons d'ADN, de financer des assistants de terrains locaux, de payer les coûts associés au transport (essence, maintenance du véhicule), etc.

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